Le Conservatoire National de la Tomate

785 variétés de Tomates
aux multiples vertus

Au cœur de la vallée de la Loire, le château de la Bourdaisière abrite un potager-conservatoire de la tomate depuis près de 25 ans. A l’époque, le prince Louis Albert de Broglie vient d’acquérir le domaine et commence à cultiver une trentaine de variétés de tomates anciennes rapportées d’Inde et commandées chez Kokopelli, au Canada et aux Etats-Unis. Celui que l’on commence tout juste à surnommer le « Prince Jardinier » se prend alors à jeu et redécouvre avec bonheur les émotions de son enfance et le plaisir de croquer dans une « vraie » tomate au goût renversant. Il décide alors de créer un sanctuaire où cultiver les tomates anciennes afin de les cultiver, des les faire connaître et de les étudier pour mettre à jour leurs vertus médicales et cosmétiques et redécouvrir leur richesse.

Très vite, la collection s’enrichit de nombreuses variétés grâce à la participation de collectionneurs et des jardins botaniques du monde entier.

Dix variétés créées par l’obtenteur Tom Wagner rejoignent également la collection (Zebra Robecq, Betty White, Blue Rubies, Sweet Casady, Abracazebra, Wading Deep…). En 1998, la collection est agréée par le CCVS (Conservatoire des Collections végétales spécialisées) et le potager devient officiellement le Conservatoire National de la tomate. Aujourd’hui, la collection comprend plus de 700 variétés.

Conçu avant tout comme un lieu de pédagogie, le potager conservatoire est ouvert au public du 1er avril au 15 novembre, sachant que les premiers pieds de tomate sont plantés mi-mai et commencent à produire des fruits mi-juillet. Les visiteurs peuvent se promener dans les allées, découvrir les centaines de variétés de toutes les formes et de toutes les couleurs, et discuter avec le jardinier, Nicolas Toutain.

 

 

« Le Conservatoire est la conjonction d’une démarche scientifique et d’une approche esthétique, hédoniste. Chers amis, ce qui est beau est remarqué, ce qui est compréhensible par tous frappe les regards d’une autre manière ! « 

Louis Albert de Broglie